Le film s'ouvre par une citation de Jacques Berque : « Andalousies toujours recommencées, dont nous portons en nous à la fois les décombres amoncelés et l'inlassable espérance ». De fait, le film s'inspire de l'Andalousie musulmane du xe siècle et de l'univers poétique d'Ibn Hazm, auteur du Collier de la colombe. Dans ce conte de Nacer Khémir, Ezzine est le « messager de l'amour » : cet enfant porte les lettres que s'échangent les amants. Il espère toujours le retour de son père, et lui seul sait que son singe, Haroun, est un prince métamorphosé. Le jeune Hassan apprend la calligraphie, et rêve d'amour. Un jour, il sauve du feu une page d'une histoire, où apparaît la princesse de Samarcande.